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mardi 31 janvier 2017

Syndrome post-Angoulême


La tête définitivement bercée par la bande dessinée ces derniers temps, l'envie de dessiner en séquence est devenue plus pressante. Celle qui suit est issue d'une flânerie dans les rues de Kobe, encore, aux alentours du cinéma.
Cette petite histoire s'offre à moi alors que la Google-car passe à coté de ce vieil homme en anorak. Il marche d'un pas raide devant une petite vieille dame qui en reste interdite. Se connaissent-ils? Le vieux s'assoie sur un banc. La lumière de ce jour d'hiver est très blanche.

C'est un petit moment de vie énigmatique comme Street-View en offre tant. En 6 ou 7 prises, on voit des choses se dérouler sur les trottoirs des villes numérisées. J'étais parti chercher la Renouée du Japon, mais rien n'interdit d'être un peu attentifs aux habitants aussi. Je vais guetter ces petites histoires, et m'exercer à la narration.








mardi 24 janvier 2017

Kobe Port Tower


Dans la base de loisir du port de Kobe trône la Port Tower, ouvrage "hyperbolique" en tubes rouges d'une centaine de mètre. On peut probablement y acheter des souvenirs hors de prix et manger une cuisine fusion en regardant l'horizon.

A l'horizon justement, on aperçoit les montagnes toutes proches, comme à Grenoble la Chartreuse ou à Saint-Etienne le Pilat.

jeudi 19 janvier 2017

Umetate chi



S'attarde un peu dans Kobe, qui est une ville fascinante. Coincée entre la montagne et la mer, elle a été contrainte de gagner du terrain sur la mer pour continuer son développement.

Kobe est située dans la baie d'Osaka qui est, pour ce que j'en sais, la plus grande utilisatrice d'Umetate-chi (うめたてち), d'îles artificielles. L'amas de terres, d'argiles, de remblais et de toutes sortes de saloperies en fin de cycle permet de s'élever de quelques mètres au dessus du niveau de la mer. Les îles ainsi créées ont des formes anguleuses parfois très aiguës et sont reliées à la terre ferme par des ponts. On y installe des ports, des aéroports, des entrepôts, des usines, des bureaux, des universités.

En s'y promenant on trouve encore quelques grosses parcelles en friche, qui seront bientôt achetées (à qui?) et bâties. Les prix au mètre carré doivent être au moins au niveau de ceux pratiqués à Paris dans le Marais.

Cette grosse grue charge et décharge des gros containers sur des gros bateaux. Des gros camions y circulent. On n'est pas vraiment sur la terre ferme. On est sur une aberration géo-morphologique. On est au Japon.








samedi 7 janvier 2017

Carte de route



Une carte, créée avec le service idoine de Google, permet de suivre mes déplacements dans ce Japon à distance.

Ce voyage commence à prendre des airs de publicité pour l'hégémonique multinationale californienne, qui ne me rétribue même pas. Elle héberge le blog lui-même! 

Mais il faut bien avouer que ses outils sont hyper-puissants, gratuits et, jusqu'à ce jour semble-t-il, sans équivalents. Peut-être prendrais-je bientôt le temps de poser quelque réflexion critique sur l'expérience: pour l'heure, j'avance!

Harborland


Kobe, juste un peu au nord d'un imposant chantier naval. Deux grands arbres aux feuilles composées, peut-être des Sophora (japonica), probablement des Fabacées. Je ne me risque même pas à essayer de reproduire leurs feuilles délicates.

Ce pont autoroutier en pleine ville est semblable à celui qui s'était effondré lors du grand tremblement de terre de 1995, dont je me souviens très bien des images à la télévision. 



lundi 2 janvier 2017



Un peu de Niwaki, glané derrière un haut mur. Difficulté à dessiner les pins.